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L'Edith Piaf de Joëlle Deniot est
illustrée par 41 encres gouaches et fusains de
Mireille-Petit-Choubrac
Edith Piaf, la voix le geste l'icône Esquisse anthropologique*
est
paru le 28 août 2012 au Livredart Paris. Demandez-le en
librairie ou chez l'auteur.
joelle.deniot@wanadoo.fr
32euros.*La préface de Jacky Réault est intégralement
coéditée sur
www.lestamp.com
Lire,
comme prélude à cette somme d'anthropo-sémiologie de l'art
Images pour une
voix, le langage scénique d'Edith Piaf in J Deniot, J
Réault, Espaces, Temps et territoires.
Lestamp-Edition Nantes 2010, disponible sur
www.sociologie-cultures.com .
Ce livre peut-être
emprunté
à la Bibliothèque de sociologie et à la Bibliothèque
Universitaire,
Il entre dans
les bibliographie des cours de M1 de
Sociologie de l'art notamment
pour cet article de
J. Deniot, et pour celui de Léonard Delmaire, et du cours -Espaces-temps
des politiques culturelles,
pour l'article de J Réault, Nicolas et
Ségolène 2007 ou le mystère de la Dame de Vix.
Vous êtes à Nantes...
Préalable à toute analyse des politiques
culturelles de la ville de Nantes ( on en propose la conférence
de D David sur ce site, pour le regard officiel) lire l'article
de Réault, Nantes l'excès la ville, Un
essai d'identification disponible sur
www.lestamp.com
On y trouvera des bibliographies
indispensables à tout mémoire étudiant une pratique ou un
établissement culturel nantais.
______
Invitation à l'intention
des amis du Master EPIC, étudiants et enseignants, etc., au
vernissage le 9 novembre 2012 du peintre Jean-Luc Giraud à La
Vinaigrerie Le Pellerin
(cliquer)
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Sociologie de la chanson et de la voix
Dernier passage de Joëlle Deniot à France Culture, semaine du 22 au 27
juillet sur les voix de femmes de la chanson, dans l'émission
La vie en Piaf de Maylis Besserie
Novlangue et métiers de la
culture
Joëlle DENIOT
Il s’agit là d’un
prolongement du cours sur le novlangue, concept d’ORWELL
reposant dans le cadre de son roman 1984, la question de la
dialectique entre langue et pensée et affirmant l’horizon d’un
déterminisme linguistique achevé. Pour ceux qui n’ont pas pu
suivre le cours consacré à ces principes du novlangue couronnant
cette fiction d’un monde du « tout contrôle », panoptique et
verbicide (Salmon), nous vous conseillons de vous reporter à
l’appendice de 1984 (George Orwell, collection folio, p.
421-439). A la suite de cette lecture, vous vous demanderez en
quoi cette fiction est finalement pour partie en voie de
réalisation sous l’emprise entre autres de la mondialisation de
la culture et le diktat idéologique de la transparence à support
technologique et/ ou politique.
Au delà de l'information sur Les remarques qui suivent esquissent
quelques applications du concept de novlangue aux métiers de la
culture, dont la langue officielle ne laisse aucun espoir à la
pensée critique !
( Cours de J Deniot- Suite)
Questionnements appliqués à quelques marqueurs lexicaux
des
institutions culturelles
N’ayant pas eu
le temps de traiter le novlangue des métiers de la culture,
je vais ici vous indiquer quelques pistes de réflexion
concernant la liste des mots ou syntagmes que j’ai énumérés à la
fin de notre dernier cours de sémiologies et sciences
sociales. Ce ne sont là que des éléments très fragmentaires
soumis à votre analyse critique.
En effet, comme
nous l’avons souligné la langue détermine partiellement au
moins les cadres de toute pensée possible, il est donc utile de
prendre ses distances par rapport à un langage automatique dont
l’efficacité suprême est de paraître, sans contestation
envisageable, aller de soi. Certes les automatismes de langue
font partie du courant de la langue commune mais cela nous le
savons. La vigilance est moins grande lorsque précisément une
langue « spécialisée » dite même langue « d’expertise » a la
prétention de se substituer à la langue commune.
Je rappelle que
selon la définition d’Orwell, est considéré comme novlangue
toute expression arbitrairement sortie des résonances
langagières historiques et ne trouvant aucun synonyme ou
équivalent dans le langage usuel. Cette sortie hors usage
courant n’ayant non pas un but scientifique mais une stricte
fonction de séparation sociale, de marquage culturel distinctif.
Le novlangue est en somme soit une langue idéologique
soit une langue de faux clercs ou les deux à la fois !
A ce titre en
tant que futurs postulants aux dits « métiers de la culture »
vous devez à la fois et communiquer dans ces néologismes du
milieu et savoir vous en abstraire …
-1)
Vous interroger sur le terme même de « politique(s)
culturelle(s) » dont Urfalino qui affirmait sa radicale
invention à partir du ministère Malraux, revient partiellement
sur ses affirmations in Les impasses de la politique
culturelle (revue Esprit, Mai 2004). D’abord bien mesurer
le fait qu’il n’ y a pas d’Etat sans politique culturelle que
celle-ci soit nommée ou pas et qu’en conséquence le phénomène
est concomitant à la genèse des Etats et non à la création d’un
ministère ad hoc. D’autre part, le fait d’en parler tant
et tant, n’est-il pas l’indice d’un système de défense contre
paradoxalement, un blocage de l’action et de la pensée en la
matière ? Le syntagme de politique culturelle n’est pas
une évidence mais un questionnement sur la réalité même de ce
qui prétend par là être désigné. Que reste t-il de marge
pour une politique culturelle entre d’une part un marché
d’homogénéisation des biens du divertissement ou même du dit art
contemporain et d’autre part le cadre de plus en plus
contraignant d’une standardisation instituée des comportements
moraux, conviviaux, ludiques, cognitifs, langagiers, esthétiques
…? Finalement indépendamment de son invocation, ce terme a-t-il
un sens ?
Corrélativement
ne pas prendre pour argent comptant la distinction toute faite
entre démocratisation culturelle (Malraux) et démocratie
culturelle (Lang) : il s’agit du même axiome de départ : un
axiome républicain d’égalité, passé de la culture pour le plus
grand nombre possible (déclaration de Malraux), à la formule de
« la culture pour tous »de l’ère Jack Lang.
Pour ce dernier thème, vous pouvez vous reporter à la conférence
de Jacques Bertin reproduite in extenso dans ce même site du
master EPIC à la rubrique « conférences ».
-2) Vous
interroger sur les non-publics,
pure notion de novlangue destinée à désigner des couches
sociales dont la bonne volonté culturelle ne serait pas
suffisante aux yeux des nouveaux assistants de la culture.
Plus
précisément, le terme se crée en 1968 au sein du manifeste de
Villeurbanne signé d’une quarantaine d’administrateurs de
théâtre et de responsables d’institutions de la décentralisation
de la culture. On est entré dans la critique « gauchiste » de la
politique de Malraux, de l’œuvre du TNP et ce néologisme de
non-publics qui sera par la suite affiné par Francis Jeanson,
disciple de Sartre entend au départ désigner trois réalités
différentes :
Les non-cultivés
au sens tout à fait classique et tout à fait
ethnocentrique d’incompétence en matière de culture lettrée
Le non public consumériste
correspondant à
l’ensemble des personnes qui se laissent mystifier par la
commercialisation d’une pseudo-culture répondant à leur propre
choix de facilité. Cette citation de l’auteur montre
d’ailleurs toute l’influence bien normalisatrice de l’Ecole de
Francfort sur ceux qui se réclamaient d’un autre regard sur a
culture…
Le non public contestataire
constitué par ceux qui refusent une culture considérée comme
bourgeoise et consumériste.
Ces distinctions
seront vite oubliées ; on ne retiendra de non public que
la première définition, la plus stigmatisante, alors même que
l’on prétendra dans le même temps, passer à la notion avancée
comme « non élitaire » de démocratie culturelle. Là
encore le mot fonctionne comme un leurre. Cette accentuation sur
les non publics - outre le fait qu’elle ne signifie rien puisque
quiconque est toujours non public de quelque chose ! - a
d’ailleurs des couleurs différentes suivant les contextes de son
emploi. Coloration idéologique en 68 ; coloration financière à
partir des années 90, 2000 quand il s’agit surtout de raisonner
quantitativement et de remplir les salles ! Ne pas gommer le
fait également que plus on va parler de non public dans les
milieux de la culture moins on va y parler de peuple ou si ce
n’est en identification négative (autre contradiction).
-3) Autre
notion clef du novlangue des métiers de la culture, celle de
médiation.
C’est tout un développement qu’il faudrait consacrer à ce terme.
Contentons nous de souligner qu’il suppose un éloignement
radical entre propositions artistiques et spectateurs. Il est
étranger à la problématique de Malraux qui situe l’action
symbolique, transformatrice, reliante de l’art dans
l’effervescence même de sa réception. La notion de médiation
tout au contraire dérive du pédagogisme qui débuta dans les
années 70 et qui commença à sévir en toute sphère des
transmissions sociales celle de l’éducation nationale d’abord,
celle de la diffusion culturelle dans la foulée. Il faut
désormais à toute chose, un éducateur et une didactique. La
médiation va naître de cette vision rééducatrice des
populations.
Il faut bien
sûr noter que le terme de médiateur concrètement ne va pas
signifier la même chose selon les secteurs culturels de son
application. C’est dans la pratique de l’art contemporain que ce
terme prend son sens le plus ambigu et le plus inattendu puisque
le médiateur de la non œuvre de l’artiste est celui qui devra
produire un discours sur ce vide ; il en devient donc à la
limite, le seul créateur … Autre façon de le dire dans cette
problématique encore très fashion de la fin de l’Art, à l’art se
substitue la médiation, c'est-à-dire une certaine manière d’en
parler…
-4)
Le spectacle vivant, ce terme a de quoi surprendre.
Il s’agit là encore d’une création ex nihilo qui voit le jour
dans les années 80 et qui correspond simplement à des choix
budgétaires misant sur les concerts, les représentations
théâtrales et les festivals pour relancer l’économie de la
culture, l’image des villes et les retombées touristiques
induites. La notion de spectacle vivant n’a donc rien à voir
avec ce que les collaborateurs de Malraux nomment encore l’art
vivant, c’est-à-dire tout ce qui se produit en matière d’œuvre
au présent (et pourtant cette notion d’art vivant est elle aussi
toute différente de ce que l’on désigne idéologiquement comme
art contemporain actuellement). Nous avons là affaire à tous un
chassé-croisé de mots dont le sens bascule par décision d’Etat
en somme ; en cela nous retrouvons le sens strict donné par
Orwell au Novlangue de la post-face de 1984 ; Cette torsion de
signification « du vivant » dont on retrouve l’écho différé dans
le goût pour les enregistrements en live serait
évidemment à mettre en rapport avec d’autres phénomènes
sociétaux : tribalisation de l’être ensemble dirait Michel
Maffesoli, mais aussi a contrario inflation du virtuel, perte
des grandes symboliques communes et brouillage des repères
institutionnels. A tant parler de spectacle vivant est-ce la
mort qui saisit le vif ou l’inverse ?
-5) la notion de
cultures urbaines
C’est là un des
plus stupéfiants déplacements arbitraires de sens. En effet,
cette notion est passée comme telle (sans aucun recul) dans la
littérature sociologique savante, ce qui renforce son apparente
évidence. D’abord pour définir sérieusement cultures urbaines,
il faudrait savoir à quoi elles s’opposent : cultures rurales,
rurbaines ? Or ce n’est pas cette opposition qui joue ; en effet
le terme par imprégnation des modèles Etatusiens, renvoie
à l’ensemble des pratiques stylistiques liées au mouvement
hip-hop rattaché comme on le sait, et à des lieux précis et à
une classe d’âge. C’est donc sur ce schéma différentialiste et (dé)classifiant
que s’est plaquée en France et dans l’espace francophone,
l’expression de cultures urbaines qui n’a par conséquent,
pas grand-chose à voir ni avec la ville (qui n’est pas la
mégalopole) ni avec la culture, toujours à saisir de façon plus
anthropologique. Ce que cette notion prétend décrire, de fait
elle le crée de toute pièce. Elle présuppose « des cultures »
pour mieux définir one best way de socialisation adaptée
par nature à l’univers des banlieues. Il est vrai également que
cette notion de cultures urbaines s’impose dans le même
temps où, parmi le salariat actif relativement stabilisé, les
populations ouvrières, employées ainsi que celles des cadres
moyens vivent désormais par contrainte économique, loin des
centres. Il est alors curieux de constater que le syntagme de
cultures urbaines s’impose quand le cœur des villes se vide
de toute trace, activité, mémoire populaire. Là encore le mot ne
serait-il pas le voile masquant une béance ? Et si cultures
urbaines il y a forcément, son concept doit être replacé de
façon beaucoup plus universel et pour toutes les classes d’âge
et pour toutes les pratiques de l’appropriation urbaine (cf.
Michel de Certeau, notamment) sinon on reste dans le champ clos
d’un novlangue sans écho.
-6)
Arts de rue, arts du cirque
Ce qu’il y a de
plus étonnant avec ces deux étiquetages datant des années 80,
c’est qu’ils prennent le contre-pied de ce qu’ils prétendent
désigner. La rue ou plutôt tout espace ouvert non spécifiquement
destiné aux arts de la représentation furent depuis le temps des
cathédrales, largement utilisés comme scène spectaculaire
offerte à tous. « Pus tardivement », mais il faudrait de plus
amples développements pour expliquer cela, le spectacle à scène
ouverte est surtout connoté par son caractère populaire, par sa
marginalité face aux espaces institués de l’art, voire par sa
façon d’être à la limite du licite, du légal. C’est
l’improvisation toujours potentiellement subversive, d’une scène
hors scène qui fait l’art de rue. Je pense au théâtre et à la
chanson qui ont d’ailleurs deux histoires différentes et
variables selon les pays limitrophes également. Or le terme
d’arts de rue renvoie désormais dans le novlangue des métiers de
la culture à son inverse à savoir une pédagogie municipale de
diffusion d’une animation vaguement festive. Idem pour les arts
du cirque, cette expression prend son sens dans une dichotomie
imposée dans le langage d’Etat entre cirque traditionnel et
nouveau cirque. Dans cette logique le cirque traditionnel avec
numéros codifiés, transmission par lignée familiale est à court
terme mis hors course au profit de spectacles plus proches ou
bien des sources équestres du cirque, ou de la danse ou du
mélange des genres dans des scénographies plus thématiques de
professionnels passés par les formes instituées de
l’apprentissage circassien. Là encore on n’a jamais tant parlé
d’arts du cirque que depuis que l’on cherche à en évacuer
le contenu spécifique même si rien ne saurait être immuable bien
sûr. Je veux simplement là mettre l’accent sur le curieux
rapport d’inversion que l’on constate entre les mots et les
choses, ce qui brouille toute réflexion possible.
-7) Musiques
amplifiées, musiques actuelles
Ces syntagmes
sont eux aussi des étiquetages institutionnels qui l’on tend à
faire passer pour des concepts. Ils sont contemporains de ce
mouvement à la fois politique et marchand d’effort de
socialisation homogénéisante de la jeunesse prise au sens strict
d’une cible consommatrice cernée par le seul indice de la classe
d’âge.
Pour musiques
amplifiées l’inadéquation du terme est frappante puisque dès
l’usage du micro (music-hall années 30) … on a l’amplification !
Cette segmentation impropre qui de fait va vouloir signifier le
passage à l’électrification instrumentale, invente la rupture
générationnelle ou du moins interrompt le cours normal des
transmissions intergénérationnelles dans l’appropriation
chansonnière et musicale.
Le terme
définit alors une nouvelle norme de l’écoutable non discrédité.
Certains sociologues vont eux même adopter ce terme par défaut
(Cf. partie introductive de la thèse de Gérôme Guibert) ; ils
vont l’adopter du fait de son poids désormais institué certes
mais aussi en raison de l’influence dans les années 90 d’un
courant de la sociologie, parfois proche ou des cultural
studies ou d’Alain Touraine voire même de Bruno Latour qui
privilégie le medium technique et plus largement la concrétude
de l’objet matériel, dans l’analyse des pratiques culturelles
musicales et de leurs mutations.
Le terme de
musiques actuelles (que l’on retrouve dans l’abréviation SMAC)
est plus tardif ; il est issu du débat autour de l’inadaptation
du terme de musiques amplifiées laissant de côté le domaine de
la chanson, de même que d’autres manifestations musicales de
type world music, autre fourre-tout de la langue
provenant cette fois plutôt des labels et de leur rangement par
genres que des métiers de la culture pour autant que l’on puisse
distinguer ces deux registres lexicaux..
-8)
L’événementiel
Ce terme élevé
au rang de catégorie relève du marketing communicationnel du
culturel et non de la culture. Notons que faisant fi de la
définition de l’événement – ce qui advient de façon singulière
et aléatoire – l’événementiel est du spectaculaire sérialisé ou
du moins sérialisable. Autrement jamais d’événement dans
l’événementiel ce qui est assez cocasse. Si ce mot s’est répandu
avec succès c’est aussi qu’il correspond d’une part à l’ère
Langienne de la culture forcément festive, d’autre part qu’il
est aussi corrélé à l’essor du culturel comme image de marque
des villes dans leur concurrence nationale voire européenne si
ce n’est internationale. L’événementiel, c’est également le pari
politique et économique sur le tourisme culturel favorisant de
façon tout aussi consensuelle, soit l’idéologie de la subversion
(tourisme de luxe) soit l’imposition des grands moyens (
tourisme du grand nombre).
9) Territoire,
Art citoyen, politique de proximité
Le terme de
territoire fait aujourd’hui florès dans les discours des
institutions culturelles. Cela correspond d’une part au
remaniement des compétences culturelles entre communes et
communautés de communes. D’autre part il correspond à la
volonté politique d’effacement des réalités culturelles de la
ruralité. On retrouverait là sur un autre plan la dimension
expansionniste de l’expression cultures urbaines.
Autrement dit le territoire du novlangue là encore ne renvoie
jamais à la définition géographique et paysagère, historique et
imaginaire d’un pays saisi dans la diversité de ses découpages
et ancrages culturels anciens et toujours réactivables, mais à
l’effacement même de toute dimension temporelle, physique et
symbolique de l’espace habité, approprié, travaillé, transmis,
signé.
Pour politique
de proximité, terme sorti des besoins de l’idéologie politique
stricte, se reporter à l’analyse d’un étudiant de M2 2005
Léonard Delmaire dont le mémoire est à la bibliothèque de l’UFR
de sociologie et qui est tout entier consacré à ce thème dans le
cadre de la politique nantaise.
Art citoyen : syntagme là aussi
strictement idéologique faisant croire à un consensus
bien-pensant autour de valeurs et de pratiques qui sont
toujours conflictuelles. Conseil pour toute problématique
chercher au-delà des lissages unanimistes, les enjeux
contradictoires.
Joëlle
Deniot
Texte
rédigé pour le cours de M 2 du
Master EPIC Expertise des Professions et Institutions de la
Culture de l’Université de Nantes
Un
complément particulièrement pertinent de ce cours est dans la
lecture de
la
conférence de Jacques Bertin, chanteur et
poète quinze ans journaliste d'investigation culturelle à
Politis, seul de son espèce en France. Conférence au Master Epic
à l'invitation de Joëlle Deniot et de Jacky Réault
Cliquer
sur son intitulé
Jacques Bertin
25 ans de régression culturelle enthousiaste
Le Langisme_
Evènements
Nantes
Semaine
du 4 au 10 mars 2013
a la
Galerie
Atelier-Expo
14
rue Joseph Caillé
http://atelierexponantes.blogspot.fr/2013/01/mireille-petit-choubrac-exposition.html
,
se
déroulera l'exposition des
dessins, encres, gouaches,
fusains, de
Mireille Petit-Choubrac
qui a illustré le livre Edith
Piaf, la voix le geste
l'icône.. Paris, Le livredart (cliquer).
Le
vendredi 8
mars
lors du vernissage (18 h 30),
Laurent Danchin,
critique d'art,
animera à partir de 19 h
15
15 une table ronde
qui permettra à l'artiste, à
l'auteur,
Joëlle Deniot,
et à son préfacier,
Jacky Réault,
d'expliciter le sens et les
enjeux artistiques, sociologiques et
anthropologiques d'un tel
ouvrage.
Que signifie l'insertion
pérennisée dans une culture
populaire et commune française
comme universelle, de
la voix iconisée et des chanson
d'Edith Piaf ?
Quel est
le statut intellectuel d'un tel
ouvrage très singulier entre
sciences sociales revisitées et
culture commune ?
Un débat sera
ouvert avec la salle à l'issue
duquel la chanteuse
Violaine Guénec et
l'accordéoniste
Bertrand Bugel interpréteront
des chansons d'Edith Piaf.
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Table
ronde du 7 septembre 2012 à la Galerie Delta à Paris autour du livre de Joëlle Deniot,
Edith Piaf, la voix le geste l'icone
Esquisse anthropologique et du vernissage de l'exposition de
l'artiste nazairienne Mireille Petit-Choubrac illustratrice du
livre.- Création sur Youtube de Jean-Luc
Giraud, sur les prises de vue de Léonard Delmaire
Cliquez
sur l'image pour accéder au
Youtube de 26 minutes.
Mis en site à Nantes le 27
décembre 2012
Découvrez
Cliquez
sur l'image mpour accéder au youtube de Jean Luc
Giraud sur les dessins de Mireille Petit Choubrac,
l'artiste nazairienne ayant illustré le livre de J A Deniot
Edith Piaf La voix le geste l'icone esquisse anthropologique
Lelivredart 2012
Edith PIAF, la voix, le geste, l'icône.
de
ambrosiette
Esquisse anthropologique de Joëlle Deniot. Livre
préfacé par Jacky Réault, sociologue, illustré par Mireille
Petit-Choubrac, et publié aux éditions Lelivredart. (automne
2012)
www.lestamp.com
www.lestamp.com
Pour
soumettre
un
projet
de com.:
joelle.deniot@wanadoo.fr
et
jacky.reault@wanadoo.fr;
*
Entrée
libre
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